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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 12:10

La  RUPTURE

Introduction

Marié en Angleterre à la veille du printemps de l’année 1974, à 60 ans à-peine et à l’approche de mon 35ème anniversaire de mariage, depuis ces quelques dernières années je n’ai de cesse de m’interroger sur le sens du mariage et de la vie conjugale, oscillant entre joies et vicissitudes, bonheur et contraintes, rapprochement et lassitude. Comment, dans ce statut de mariés peut-on passer de l’amour au désamour en plus de 30 ans ?

C’est surtout l’évolution récente des droits des femmes dans la société et dans la cellule familiale : égalité entre époux et égalité parentale, qui ont bouleversé la donne des rapports conjugaux au point que j’y trouve moins d’attrait comme choix mode de vie et que cela me pousse à vouloir redevenir célibataire. En effet, les changements intervenus du fait de loi m’obligent à faire machine arrière, car je ne peux compromettre mon autorité dans ce type de reconnaissance, contraire à ma nature humaine et à la formation reçue de mes parents, d’autant que cette reconnaissance serait en contradiction avec les termes du contrat de mariage tel que je l’ai signé en mars 1974.

Il y faudrait donc, soit un avenant, soit de reformuler son engagement et de signer de nouveau. C’est pour cette raison que j’ai engagé aujourd’hui une procédure de demande d’annulation de mon mariage à la fois auprès de Vatican et auprès du Procureur de la République. Sur le plan juridique, je pense être dans mon bon droit et que mes arguments sont suffisamment précis pour justifier ma demande.

                  Car, du fait de ces nouvelles lois, le lien conjugal s’est peu à peu transformé en fil de compétition et de concurrence entre sexes, au point de mettre réellement à risque cette très vieille institution du mariage ! Les rôles de chacun n’y sont plus clairement marqués, quasiment alter-changeables et on aboutit à la masculinisation de la femme et à la féminisation de l’homme, au bout du compte avec des rôles tantôt compatibles, tantôt conflictuels, parfois même ridicules pour l’homme, l’ex-chef de famille, au statut rabaissé.

 

J’en ai conclus que s’il devait y avoir totale égalité dans une indifférenciation des genres masculin et féminin alors à quoi bon le couple (à quoi sert-il vraiment ?), qui devrait être avant tout un espace de complémentarité et de convivialité. Le rôle du Père pour moi est et restera toujours celui de guide de sa famille : celui qui prend la décision finale qui s’impose à tous pour l’intérêt commun de tous ses membres.

Si ce rôle capital et primordial lui est enlevé ou amputé de moitié, s’il en vient à le paralyser dans ses actes, alors oui l’on peut se poser cette question : à quoi bon l’union de deux ? Dans l’organisation de toute structure (même démocratique), il n’y a qu’un seul chef ! Si tel n’est plus le cas dans le mariage, sa finalité de longévité se trouve menacée et vaut peut-être mieux se séparer.

Cette réflexion m’a conduit à conclure qu’à un moment ou à l’autre, devant l’insistance du législateur à vouloir tout cadrer, tout normaliser, tout formaliser (y compris le domaine de la vie privée des personnes) , au détriment du Père de famille, que la liberté valait mieux que ces considérations modernes, mais rétrogrades pour l’homme, la rupture s’imposant alors de facto comme l’unique solution face au dilemme posé.

Car, en fait, aujourd’hui dans le mariage, la seule vraie liberté qui reste entière à l’homme est encore celle de son pouvoir de rompre l’union. Ce pouvoir n’est pas conjugal mais un : il n’est pas obligé d’être partagé. Dans la rupture, il y a là une inégalité de fait, la décision ne relevant pas nécessairement de la volonté de l’autre.

C’est donc ce thème des raisons d’une rupture que je vais développer au fil de ces articles, dans ce blog dédié. Vous pourrez trouver cela triste et regrettable, voire choquant même, pour certains, mais tous mes arguments s’appuient sur le vécu de mon expérience personnelle et l’analyse que j’en fais.

La vie à deux n’est pas toujours un long fleuve tranquille ! Qu’est-ce qui poussent un homme et une femme à s’épouser, puis à se séparer, après de nombreuses années de vie commune ?

Pour moi, ce sont avant tout les changements dans les fondements de base du contrat matrimonial qui ont miné peu à peu le bonheur tranquille et la stabilité de l’union. Les nouvelles conditions imposées par la loi sont incompatibles à mes engagements du temps de ma signature.

La responsabilité de la mission parentale ayant été assumée et conduite jusqu’à son terme, on peut maintenant se permettre de revenir aux principes de base qui ont défini et entériné le mariage, au moment précis de l’union. L’on peut ouvrir le vrai débat : le contrat de mariage peut alors être accepté par le couple tel quel (selon les nouvelles normes en vigueur) ou rejeté, en vertu de la stricte application des textes, valables, légaux et reconnus, lors de l’engagement original pris.  

Vous pourrez, bien sûr, tout au fil de ce blog, exprimer librement vos vues personnelles sur la question qui m’offusque et sans-doute j’en retirerai  un autre enseignement : le vôtre ! Cela devrait m’aider également à ne pas m’enfermer dans des principes intangibles et à évoluer vers autre chose dans ma vie. Merci à toutes et à tous !

Maintenant, bonne lecture de « la Rupture » 

Et s’il y a quoique ce soit que vous n’arrivez pas à comprendre, dans tel ou tel article, concept, idée, n’hésitez pas à demander ; je m’efforcerai de répondre avec des articles en italique nommés « complément d’information ».

DEMOCRATE

 

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