Ou comment sortir du mariage sans douleur ni deuil : un pacte étant alors conclu.
Après bien des interrogations, des tergiversations, des échanges verbaux violents, ma femme et moi sommes enfin parvenus à trouver un terrain d’entente, un compromis satisfaisant pour la famille et nous-mêmes. Nous avons pu définir ensemble un projet d’avenir pour une retraite paisible et méritée par chacun.
Pour ne pas s’engager brutalement dans une procédure de divorce traumatisante et coûteuse, éviter tout litige causé par une absence de réflexion et d’analyse approfondie de la situation, nous nous sommes mis d’accord pour une transition en deux temps :
La première étape consiste à changer d’abord de statut matrimonial en passant du régime de la communauté à celui de la séparation des biens (la maison appartenant aux deux mais en indivision). Cela peut se faire avec notre notaire uniquement, tous nos enfants étant majeurs. En parallèle et physiquement, chaque conjoint aura désormais sa propre chambre vu que cela nous est maintenant rendu possible avec le départ de nos enfants.
Ce mode de vie durera 3 ans encore, jusqu’à ce que le foyer ait acquitté toutes ses dettes et ait achevé de payer la maison. Un an avant cette échéance, nous engagerons la procédure de divorce par consentement mutuel auprès de notre avocat de manière à ce que le prononcé de celui-ci coïncide avec la fin de tous nos engagements et que nous ayons pu vendre notre pavillon. Chacun sera alors libre de s’orienter vers la ville et la résidence de son choix. Voilà une démarche qui pourra se faire sans heurt et en souplesse.
Voilà donc comment il est possible de désamorcer une crise de couple et comment un divorce peut aussi faire l’objet d’un projet constructif d’avenir. Nous sommes dans le siècle de la communication positive et de l’égalité homme-femme et non plus dans celui des épreuves de force imposées par l’un des conjoints. En ce sens, c’est un progrès sociétal dont les couples en crise devraient pouvoir s’inspirer.
J’envisage, pour ma part, trois lieux de résidence pour lesquels j’ai commencé à prospecter pour mon avenir : un village du Var, la Sardaigne ou encore l’une des Îles Anglo-Normandes. Mon épouse, quant à Elle, devenue mon Ex, songe plutôt à rester près des enfants et petits-enfants, en Région Parisienne, à moins qu’Elle ne reparte vivre dans son pays d’origine : l’Angleterre.
DEMOCRATE