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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 20:28

Problème d’ordre juridique et éthique

Des textes qui vont trop loin !

Le problème que pose le mariage, au regard de la société moderne : celle dans laquelle nous évoluons  aujourd’hui .

 

D’après le droit de la famille, tel qu’il est inscrit au code civil, le mariage oblige les époux à avoir un lieu de résidence commune, un devoir plus ou moins énoncé de partage du même lit (dit lit conjugal), d’avoir une communauté de vie et des activités partagées. Le droit canonique d’origine fait même obligation de partage du lit. Allons donc !

(Le but du mariage étant  la procréation et le fondement d’une famille).

 

Pourquoi donc le législateur a-t-il voulu coucher de sa plume les principes régulant le sort de la couche matrimoniale dans le cadre d'un simple contrat entre deux personnes privées ? Pourquoi la loi civile et la loi de l’église vont jusqu’à se mêler de ce qui constitue avant tout une intimité de couple ? Je dis cela  surtout à l’attention des jeunes couples qui songent au mariage et qui peut-être même en rêvent. Qu’ils ne manquent pas de se poser les questions qui importent vis-à-vis de toutes ces obligations et textes qui les attendent et qui tôt ou tard leur poseront problème. Le modèle de vie qu’on se choisit doit être personnel et tout accord doit rester tacite entre époux, et non formel.

 

Oui, nos textes vont trop loin, si bien qu’ils ne sont plus crédibles aujourd’hui , chaque individu s’en remettant à son bon sens, à son imagination, voire à sa façon de concevoir le « modus vivendi » de son foyer.

 

Personnellement, je ne reconnais pas tous ces soi-disant devoirs imposés du mariage et considère que l’on doit pouvoir continuer de mener sa vie comme on l’entend, marié ou pas. Je rappelle que le principe constitutionnel de liberté et celui plus large des droits de l’homme passent avant tout autre considération, y compris celle relative au statut matrimonial, et doivent guider tous nos choix.

 

S’il doit se trouver, en chemin conjugal, que ma liberté est atteinte, du fait des lois sur le mariage, alors je ne veux pas (ou plus) de ce mariage là.


On se marie librement (le libre consentement étant une condition préalable à la signature d’un contrat de mariage), donc ce doit être librement aussi que l’on doit pouvoir continuer d’agir selon son entendement lorsque marié, l’un comme l’autre. Si le mariage devient une source de privations  ou de frustrations, il n’est plus du tout intéressant pour l’homme (comme pour la femme d’ailleurs). Son côté contraignant lui enlève tout attrait comme formule d’union et compromet ses chances de durée. Car, dans un système égalitaire, les conflits deviennent plus problématiques et, si répétitifs, conduisent inéluctablement à la Rupture ….coûteuse dans tous les cas.

 

Voilà pourquoi les jeunes doivent bien réfléchir aux conséquences d’un tel  acte d’engagement, libre en apparence, mais source de maux traumatisants au bout d’un temps donné. La rigidité sans appel des règles de vie du mariage (cf. code civil), fait qu’il se pose comme le "domaine réservé de frustrations assurées" à plus ou moins brève échéance, avec encore plus de certitude aujourd'hui dans le contexte d'égalité homme-femme. 


Ce mal là vaut-il la peine d’être vécu ? Fonder une famille aujourd’hui signifie se charger d’un très lourd fardeau. Pourquoi donc  vouloir charger ainsi sa vie ? La réponse est : soit l’on allège le système pour l’adapter aux conditions de notre société, soit l’on court le grand risque de voir exploser le nombre des divorces ! Ce dilemme est sans appel.

 

DEMOCRATE  (juillet 2008)

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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 23:23

Lettre à l’attention de mon  église (catholique)

 

Bonjour

 

Quant à moi, j’ai toujours détesté  l’idée de porter une bague depuis mon enfance (ex. : chevalière), ayant vécu à la ferme où c’est chose courante que de « baguer » les animaux et surtout la volaille ! Je trouve l’idée de l’échange des anneaux stupide, lors d’une cérémonie de mariage (le but est surtout de suivre la coutume, de se plier au rituel de la cérémonie religieuse pour faire plaisir au prêtre et à l’assistance et cela permet en outre de faire marcher le commerce !)

 

Lorsque je me suis marié, ma femme n’était ni pour ni contre mais le prêtre nous a quasiment obligés de nous en passer une au doigt et d’en passer par là. Je n’ai pas vraiment perçu ni acquiescé à la signification du geste par rapport à l’importance de la parole dite devant l‘autre.

 

Aujourd’hui et depuis de très longues années, je ne porte aucune alliance à mon doigt, ce qui me répugne. Je ne crois pas un brin à l’importance qu’on voue à cette bague, simple objet de métal, pour moi (fusse- t’il d’or ou d’argent). Ce n’est pas ce qui compte pour l’amour et la fidélité. Je l’ai quand même conservée dans ma boîte à outil ( !) et bien que mariés depuis 34 ans, et toujours ensemble, je veux aller jusqu’au bout de ma logique et je pense qu’en mars 2009, pour célébrer l’anniversaire de nos 35 ans de mariage, je devrais aller jeter mon alliance à la mer, le faisant savoir à tous mes proches, pour montrer à quel point l’anneau nuptial n’a pas grande importance à mes yeux … c’est un caprice de rite ou de coutume (du moyen-âge, comme vous dites …. Mais il y a longtemps qu’on a quitté le moyen-âge, non !

 

Je tenais à vous dire qu’il y a des personnes qui ne pensent pas forcement comme celles qui les marient et qui se fichent des traditions.

 

Cordialement

 

Merci  de votre attention

Christian Bernadou

Cergy-Pontoise

 

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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 22:20

Question d’ordre juridique ?

L’un des  4 motifs reconnus pour pouvoir prononcer un divorce est l’altération définitive du lien conjugal.

Pourquoi l’altération des termes régissant un contrat de mariage ne pourrait-elle pas être acceptée par le juge s’il est reconnu que le contractant n’a pas pu donner son agrément en toute connaissance de cause, lorsque le mariage a été contracté, et ce bien avant ce changement de régime matrimonial ?

En tant qu’époux, je n’aurais pas pu signer selon les termes intégrant un concept d’égalité au sein du couple et rejetant d’emblée le statut patriarcal. Je ne me serais alors pas marié. Ma liberté de choix doit être respectée. Le juge doit en tenir compte et, soit prononcer une dissolution pure et simple, soit m’accorder le divorce pour le motif invoqué.

Car c’est bien d’altération qu’il s’agit : l’altération des conditions et règles  de la vie du couple. Ne pouvant appliquer à mon couple des conditions introduites à postériori, et auxquelles je n’adhère pas, seul le divorce peut me restituer l’autorité absolue au sein de mon foyer, même si ce foyer ne représente alors plus que moi !

Que feriez- vous à ma place ? Car, pour moi, c’est avant tout une question de principe. On doit savoir ce pourquoi on signe. Je savais en signant, mais je n’épouse pas la vision du mariage tel que le législateur l’a modifiée dans le code civil. Je dois avoir le droit de m’en dégager pour cet unique motif qui est celui que je soutiens (même si cela fait jurisprudence).

Pourquoi faudrait-il que je me force à commettre une faute pour obtenir ce divorce, juste pour rentrer dans le cadre des motifs admis ?

DEMOCRATE

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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 02:42

J’éprouve des regrets

D’avoir été conquis

De n’avoir pas compris

Qu’il n’est pas bon d’être deux

Que cela ne rend pas heureux

Que çà ne permet pas d’accomplir

Ses plus profonds désirs

D’atteindre sa juste plénitude

Aujourd’hui j’en ai  la certitude

Je n’ai que des regrets

 

 

J’aurais aimé vivre en solitaire

Ecrire des romans

Mes sentiments faire taire

Ainsi que mes tourments

Ne pas avoir d’affaires

Ni d’histoires d’amour

Avoir un cœur qui vibre

Et non un cœur pour plaire

Avoir un cœur très libre

Et non un cœur à prendre

Un cœur ni dur ni tendre

Mais qui reste exemplaire

 

 

Pourquoi ai-je été emporté

Par la saison des amours

Par la raison de nos coutumes

Et signé l’acte conjugal

Avec un être à moi égal ?

Que cela m’a-t-il apporté

Puisqu’aujourd’hui j’ai encore mal

Les amours mortes blessent toujours

Et me poursuivent en aval

Mon cœur est empli d’amertumes

 

 

M’aurait fallu réfléchir

Ne pas penser faux

Ne pas laisser mon cœur fléchir

Ne pas serrer cet étau

Ne pas signer de papier

Ne pas désirer si fort

Une autre personne

Et surtout pas que je me donne

Ne pas à mon cœur plier

Car ce fut là mon seul tort !

 

 

Aujourd’hui, j’en paie le prix

Je souffre l’aliénation

Du mariage

A mon âge !

Et j’en perds tout mon courage

Car la vie tourne ses pages

Je porte en moi l’abnégation

Du sage

Mais le temps a fait outrage

Et lui aussi m’a surpris

 

 

Je n’aurais certes pas du

Oui mais je n’ai pas attendu

Jamais  ne vouloir qu’un anneau

M’enchaîne au ciel

Ni qu’une lune de miel

Ne m’apporte son fardeau

Sous le couvert d’un cadeau

Et cette égalité qui tue

Dans une douce vision

L’essence de l’individu

Ouvrant grand la division

Car tant bien je me raisonne

Je n’appartiens à personne



Je suis ce moi

Pris dans un piège infernal

Où tout est trouble

Et je suis seul au monde

Presqu'à l'arrêt
Sans plus d'émoi

Qu'un seul regret
Car sur le contrat original

On tourne en couple 

 C’est la loi de la ronde !


Christian

Juillet 2007

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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 22:40

 Après un nombre plus ou moins important d’années de vie conjugale, pour x raisons, l’un des deux partenaires peut éprouver le besoin de changer.

Lassé par la routine du foyer, l’espacement de la relation physique, l’absence d’imagination, l’attrait d’une nouvelle relation et vie peut se faire pressante, surtout si l’on a fait une nouvelle rencontre : une personne réceptive et remplie de désirs.

D’où la difficulté de nos jours d’accepter le concept de mariage pour la vie, de relation conjugale « jusqu’à ce que la mort nous sépare ».

Se retrouver enfermé dans ce postulat de départ ou « diktat » du mariage par le simple fait d’un acte officiel et prohibitif, c’est un peu comme si l’on renonçait à tout jamais à sa liberté de penser et d’agir différemment, de changer si nécessaire ; comme si l’on s’interdisait à priori toute évolution, toute ouverture possible, tout avenir d’une autre nature.

La notion de couple s’applique au présent et par conséquent l’idée d’un renouvellement de couple est une hypothèse plausible dont on ne doit pas écarter la probabilité. Dans notre société post –moderne, où l’individualisme s’affiche partout, où le développement personnel est mis en lumière, l’épanouissement de la personne ne peut s’accomplir parfois qu’au prix d’un vrai changement de partenaire. Voilà pourquoi la famille recomposée est l’une des caractéristiques fortes de la nouvelle famille du siècle actuel. Entrée dans les mœurs, à son tour, elle va devoir s’institutionnaliser.

 

Il est fréquent de voir hommes et femmes vivre plusieurs aventures conjugales successives dans leur vie d’adulte. Cela ne va pas sans bouleverser toutes les données concernant la question de l’héritage. L’avenir des notaires est assuré ! par-contre, ce seraient plutôt les contrats de mariage qui devraient être corrigés.

 

L’homme occidental ne pouvant avoir qu’une seule épouse, savoir changer de partenaire de vie au bon moment est une nécessité, tandis que le pouvoir plus facilement est aujourd’hui considéré comme un acquis de civilisation. Seule l’église reste en décalage avec cette inéluctable évolution des mœurs propulsée par l’égalité des sexes, un autre acquis récent. En effet, l’église considère le mariage comme un sacrement alors que le Seigneur lui-même n’a pas obligé à cela, confirmant que l’union des époux ne subsisterait plus dans les cieux (cf. la Bible : ni mari, ni femme).

Comment peut-on rester figé sur des préceptes d’une époque antérieure, établis pour répondre aux abus des mœurs de ce temps là et pour protéger les épouses, alors non traitées à égalité, et ne pas voir qu’aujourd’hui le couple connait sa plus grande révolution sur le plan de l’égalité et de la liberté ?

L’unité du couple se forge pour une durée plus ou moins longue, jamais précisée ni définie, ce qui se vérifie dans la réalité des faits et incertitudes, du présent comme du futur. Lorsque cette unité se défait, c’est pour renaître dans un couple nouveau, sans précision de durée là encore, mais peut-être sur des bases plus solides et plus mûres que dans la précédente union. C’est vrai que cette union nouvelle peut soit se consolider, soit conduire hélas à une nouvelle partition.

C’est le concept de la famille durable qui est remis en cause aujourd’hui, du fait de toutes ces mutations. La famille traditionnelle est donc graduellement remise en question même si elle reste encore la base de la société et que le mariage durable en est encore son socle…..ébranlé !

Vrai paradoxe que ce constat : au moment où tous les postulats se prononcent pour le « durable », la famille, elle, se tourne vers l’éphémère !

Est-ce un mieux ou un vrai mal de notre siècle ? Quoi qu’il en soit, hommes et femmes égaux et libres de leurs décisions feront leur choix, mais voilà : on est deux à choisir dans ce domaine et, dans ce contexte où chacun a le droit de s’exprimer librement, de s’affirmer, les éléments contradictoires ne manquent pas à surgir, se font face, s’affrontent, et le durable n’est alors plus possible.

C’est le revers du progrès social qui, pour le couple et la famille, entraîne vers cette catastrophe sociétale inévitable, sauf retour à la rigueur et aux sanctions imposées : c'est-à-dire, sans-doute jamais !  

DEMOCRATE

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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 00:18

L’Amour doit-il être exclusif ? C’est bien là l’une des questions de fond qui divise hommes et femmes. Certains croient que Oui ; d’autres pensent que Non.

Le mariage est une institution qui enferme l’amour dans la sphère de l’exclusivité et rend très contrevenante toute idée du contraire, tout retrait de ce principe de moralité, tout recul ou retour en arrière, une fois l’engagement prononcé.

Pourquoi donc ? L’amour dans le mariage devient alors renoncement à une partie de soi-même, une part de sa liberté devient soudain placée sous tutelle conjugale. Pourtant, cette liberté des droits individuels qui nous est si chère, pour laquelle nous nous sommes battus, reste fortement ancrée au fond de la personne humaine que l’on est et que l’on reste, mariée ou pas. L’Union ou le contrat d’un jour peuvent-ils modifier cet axiome là ? Ma réponse est non. Le principe de liberté prime dans une situation de mésentente conjugale. J’accorde qu’il est essentiel  d’accorder à la confiance mutuelle toutes ses chances en priorité, avant d’évoquer sa liberté d’individu.

Le couple reste une addition de deux individualités, l’entente entre elles pouvant se révéler excellente ou imparfaite. Que peux-il vraiment faire dans la deuxième hypothèse ?

Aller voir si ailleurs il n’y aurait pas du meilleur ? Rester sagement à attendre la fin d’un orage passager ? Prier pour que l’autre entende raison ou se plier à ses exigences, sachant qu’une solution de compromis ne pourra durer qu’un temps et que le problème se présentera de nouveau sous une autre forme ?

Je ne crois pas que l’homme soit conçu pour vivre un seul amour humain, l’amour n’étant que terrestre, ni non plus qu’il puisse se résigner en un temps désigné, à vivre pour le restant de ses jours avec une seule et même compagne.  En effet, l’homme n’est jamais seul maître de son avenir, ni de son destin !

Les sentiments évoluent : ils peuvent grandir ou décliner avec le temps et vouloir les entretenir est une gageure qui souvent ne sert qu’à perpétuer la souffrance sans pour autant en recueillir la gratitude espérée. Face à l’amour malheureux, l’on doit être préparé à changer d’attitude, à se reconstruire. Si l’on n’atteint pas la plénitude légitimement attendue avec la personne que l’on s’est choisie, très vite l’on en cherchera une autre, capable de répondre à cette attente et l’on signera un nouvel engagement.

Les femmes ont tellement de grâce, de beauté, de présence tous azimuts et de liberté dans la prise de décision de nos jours, que l’homme moderne ne tarde pas à succomber sous leur charme, ravi, séduit puis conquis pour de bon. Il oublie alors ses engagements d’homme marié, son statut du moment, afin de combler toutes les lacunes, tous les manques affectifs qu’il a accumulé progressivement dans sa vie de couple imparfaite, inéluctablement enraciné dans les problèmes matériels de son existence quotidienne.

L’homme a de multiples facettes, états d’âme et par conséquent, se trouve exalté et séduit par toutes ces différences que peuvent lui offrir d’autres visages féminins, jusqu’au plus intime de leur être : la grâce de leur corps !

Comment alors désavouer, blâmer l’homme, façonné par la nature, vivant de son essence, pour exercer ces forces vives dont la nature l’a doté ? Affirmer le contraire c’est quasiment nier la vérité profonde de l’homme. Agir ainsi est presque de l’innocence. Sauf si c’est pour le vouloir, le mal qui peut être fait n’est pas volontaire, puisque l’homme se laisse emporter par un sentiment qui n’est autre que de l’amour (dévié certes, mais amour quand-même, et l’amour sincère ne saurait être comparé au mal).

L’homme, en ce sens, ne fait qu’obéir aux lois de sa condition (pourquoi  lutter contre ?) S’il les maitrise, au prix d’un combat intérieur, très perturbateur pour lui, il n’est pas heureux pour autant. S’il  lache prise, il n’est pas heureux davantage.

Quel est donc pour cet homme le juste milieu, la voie de la sagesse ? Ma conviction est qu’il faut une déculpabilisation de l’infidélité passagère tout en revalorisant la force de la fidélité long terme, durable.

Tous les humains ne sont pas encore mûrs pour soutenir cette vision plus conforme à la réalité des sentiments humains qui  nous animent : l’Amour doit être unique, certes, mais nos amours sont pourtant multiples (c’est inné). Ce sont les hommes, afin de mieux réguler la société et de cadrer nos relations, qui ont institué cette relation d’une vie, une femme ! Le divin lui, ne nous demande que du respect pour les femmes, pour Eve, sa créature. C'est-à-dire, de na pas les faire souffrir, mais ce sont elles parfois qui peuvent nous faire souffrir, nous les hommes. Alors ?

Cette duplicité ou cette ambigüité des sentiments s’est toujours exprimée au travers des âges pour ne pas vouloir le reconnaître et l’admettre aujourd’hui. Les temps et les lois changent mais l’homme ne changera pas ce dont il est fait : la diversité !

Ainsi soit l’Homme !

DEMOCRATE

 

 

 

 

 

 

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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 01:05

Le couple a mal

Est-ce normal ?

Il n’a plus le moral

Le couple n’est plus un régal

Est-ce normal ?

Manque l’amour subliminal

Il se cherche un règlement final

C’est capital !

 

On se marie

De bonne foi

A l’église, à la mairie

Mais quoiqu’il en soit

L’amour conjugal

N’est pas toujours égal !

 

La vie de couple

Au-delà des « je t’aime »

Pose bien des problèmes

Sans un contrat souple

 

On vit trop de clichés

Et de non dits

Mais les hommes et les femmes

N’ont pas les mêmes psychés

Ou interdits

Quand leurs âmes s’enflamment

 

Un temps l’amour tient bon

Il résiste aux outrages

Voit passer les orages

Mais quand trop pesant devient le ménage

Sous son poids, nous succombons

Et cessons tout partage

 

On se marie pour la vie

Mais la vie n’est pas simple et sage

Lentement elle vous dévie

Des premiers concepts du mariage

 

Le couple s’enfuit

De ses amours

Il se cache et se fâche

Il perd de son attache

Et cela le conduit

Vers des rebours

Sans un cœur plus ouvert

Il connaîtra l’hiver

Sans s’être découvert

Oh misère, misère !

 

On se marie

On n’a pas tort

Lorsqu’on parie

Jusqu’à la mort

Quand femme et homme sont d’accord

Et devraient s’aimer plus d’abord

Mais de forces hostiles remplie

Voilà que l’union aussi se plie

 

Où est passé cet idéal

Ce couple pour nous si vital

Voilà qu’ensemble on oublie

Sa promesse non accomplie

Le couple se trouve en mal

Quand le don semble inégal

Car l’amour dit conjugal

N’est pas un concept égal

Nous ne sommes jamais égaux

Différents de par nos Egos

 

Quand l’un vient à trahir

L’autre

Ça devient pire

Au même bonheur, on goûte, on respire

Ensemble un moment

Notre !
Quand on l’a goûté, parfois il expire

Silencieusement !

 

 

On s’embarque à deux, pour les deux

Non ce n’est pas toujours simple

Ni la lune de miel

Ni le septième ciel

Ne pourront toute une vie suffire

Pour ne pas voir s’éteindre les feux

Pour vivre l'ascension vers son Olympe

Et conserver de son amour l’empire !

 

Christian

Juin 2008

 

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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 01:03

 Le mariage est-il d’un autre âge ? Hommes et femmes d’aujourd’hui rêvent de liberté, d’indépendance, d’épanouissement personnel, de réussite et d’assumer leur vie au quotidien.

Paradoxalement, ce lent et inéluctable rapprochement des sexes dans leurs conditions réciproques et actions vitales, les éloigne de plus en plus conjoncturellement. Cette apparence d’égalité qui s’affirme  conduit à l’indifférenciation des genres, installe dans notre civilisation une lutte sournoise de positionnement sociétal, néfaste pour la fondation d’unions durables.

L’union s’engage aujourd’hui dans un environnement de visions dissemblables et le projet commun de vie est porté à la fois dans un état de compétition sous-jacente en interne (au sein du foyer) suivant en cela le modèle de compétition à l’extérieur (fait d’une société post -moderne).

L’accord tacite conjugal va durer pour un temps, mais bientôt des points d’achoppement apparaîtront et la rivalité latente émergera progressivement, de manière insidieuse, amorçant le déclin, puis entraînant la rupture annoncée du couple.

C’est le nouveau constat de la relation masculin-féminin, partout perceptible (école, université, entreprise, medias) que font tous les experts et dont la résultante a fini par atteindre la vie de couple et la sphère de la famille. 

Les difficultés de l’éducation, le refus des responsabilités ou de l’autorité, l’évolution des mœurs des citoyens, la place de plus en plus grande faite à l’individu, la volonté de placer les sexes sur un plan d’égalité absolue de droit, allant même jusqu’à désirer les confondre ou nier leurs différences, font que cela aide à développer des perceptions nouvelles au cœur de la masse silencieuse sans que l’on se soucie de l’impact réel, des incidences sur l’avenir de la famille traditionnelle, ciment de notre société.

Alors, dans ce contexte, je vous assure que le mariage, tel que sacralisé et ritualisé depuis ces derniers siècles, vit ses dernières décennies. Sa longévité classique n’étant plus du tout garantie, l’on devra plutôt parler de « ses mariages » et non de « son mariage » aux jeunes des futures générations !

Est-ce parce que les femmes ont presque atteint leur pleine reconnaissance et l’égalité souhaitée que le mariage ne tient plus la route et appartient à un autre âge, vu que les hommes tôt ou tard se rebifferont contre leurs compagnes pour leurs audaces remettant en cause certaines de leurs prérogatives qu’ils entendent eux aussi défendre avec force et virilité ? L’amour vaut-il d’être vécu à ce prix ? Le divorce a de grands jours devant lui. Avocats et juges des affaires familiales, attendez-vous à avoir toujours plus de travail : votre pain est assuré pour longtemps !

Démocrate

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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 12:54

July 2

Personal  letter to J.B.J. about my intention of breaking the matrimonial link

July 14

Letter of intention of divorce to the Pontoise Court of Justice, giving specific reasons

October 2

Choice of my lawyer (information communicated to my wife)

December 24

From my hotel at St. Brelade (Jersey, C.I):

Unilateral self proclamation and written declaration of the restoration, in the family, of the authority under the patriarchal model, addressed to my Home  and to the Court.

December 25

Reaffirmation of self rule at home, of the fundamental and unassignable right of one’s body freedom, of sovereignty and rule power in the marital status.

February 14

Engaging, through my lawyer,  a divorce procedure in Court :

Main Reason involved : irreconcilability of the couple about sharing a joint authority since the amendment of rules in the matrimonial status have applied : from patriarchal to equalitarian, thus leading to an inevitable divorce.

No compromise or concession possibles from my side on this question of principle : better the divorce!

Procedure of winding up of community possessions through our solicitor

 

 

March 16

End of Alliance Ceremony on the Channel (throwing the wedding ring at sea)

Short ceremony conducted on my own, on March 16, 2009, from a ferry, half way through the Channel, where my wedding ring will be thrown at Sea at the exact time of the wedding ceremony, 35 years earlier!

In the same way a copy of the marriage contract will be thrown flying in the speed of the ship!

 

This ceremony will constitute a highly symbolic moment of the breaking of the marriage and of my reject of this stupid institution forever and ever

 

April 26

Moving down to my new flat in Valence (Drôme)

June 24

Midsummer Fire festival

Burning of all marriage marks, and of all my own photos where I appear with my wife and Family

 

Autumn 2009

Sale to my wife of the domestic house for 1€ (as symbolic) ; this way, She will fully enjoy total authority at home, in her own walls and with the exclusivity. No need of sharing it with me, this time!

 

 

 

 

August 8

Feast of the liberation from marital constraints

Big meal with friends to celebrate the joy of freedom with a special cake at the top of which a man figurine will stand alone ; this time to represent a free man.

 

-          Free of all marital constraints

-          Free of all family constraints

-         Free of marital status and conditions

-         Free of all doctrinal enrollment about married life moral, whether civil or religious

Standing now as an independant man of the 21st Century, well in harmony with his time : THIS WILL BE ME.

Christian Bernadou

30 June 2008

 

 

 

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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 01:08

 

 

Tu m'épouses, Je t’épouse

À quoi cela nous servira- t’il ?

Pour s’allonger sur la pelouse

Et s’aimer d’amour, le faut-il ?

 

Non ce n’est pas nécessaire

Mais cela plairait à ta mère

Je suis soumis, tu es soumise

Cela plait aussi à l’église !

 

Mariage et vagabondage

Ne font pas un bon ménage

Car si tu veux rester bien sage

Mieux vaut mettre ton âme en cage !

 

Ah le mariage et ses anneaux

Quelle idée, pour deux étourneaux !

Un temps de bonheur, quelques pages

Des souvenirs de famille en images

 

Mais le mariage est un mythe

Qui tous plus ou moins nous habite

Il n’est jamais ce que l’on pense

Ni la liberté ne compense

 

Épouse-moi un jour, une heure

Fais de moi l’amour de ta vie

Car j’en ai tellement envie

Même si plus tard on en pleure !

 

Laisse-moi entrer dans ce leurre

Car il est doux d’être conquis

La noce est toujours un ciel exquis

Où se rejoignent deux âmes-sœurs !

 

Mais quand nous nous serons pris

Comme deux tendres colombes

Les orages viendront en trombes

N’en soyons pas alors surpris !

 

Je t’aime, je me marie

Avec ton Oui, tout m’est promis

Sur notre amour, moi je parie

L’accès à ton corps m’est permis !

 

Nous partageons tous nos acquis

Nous nous faisons de beaux serments

Mais un jour viendront les tourments

Nous en retiendrons les débris !

 

On rit, on ment, on pleure

La vie est une loterie

L’amour n’est pas plaisanterie

Sait-on vraiment, mon coeur ?


Tu m'épouses, je t'épouse
c'est un rêve de bonheur
pour que notre amour se couse
joignant ma tige à ta fleur !
 

Christian

Juin 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

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