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31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 16:23

Le divorce peut-il s’effectuer en douceur ? A cela, je réponds : OUI. Il suffit
de bien s’y préparer et de bien le préparer également avec son épouse.

Tout d’abord, il faut ensemble s’entendre sur le principe du consentement mutuel. Ensuite, il faut décider également ensemble de l’échéance idéale (par exemple : plus de dettes domestiques communes, la maison étant intégralement payée et les enfants tous partis du foyer).

Le sujet suivant à aborder encore une fois ensemble et sereinement est celui du partage des biens avec l’assurance qu’aucun des deux partenaires ne sera lésé dans cette transaction. Cela va jusqu’aux souvenirs personnels et album-photos de famille.

Si, après avoir vécu dans le passé une belle rencontre et prolongé un certain temps une belle histoire d’amour, partagé des joies familiales nombreuses, vécu des séjours de vacances emplis de bons souvenirs, l’on doit ne se retrouver plus qu’à deux, les feux de la passion et de l’amour éteints, alors vaut mieux vraiment se quitter et tout défaire…Pourquoi prolonger son couple plus longtemps dans un binôme malsain, et dans quel objectif ?

Une nouvelle existence paisible et sereine pour chacun est possible sans l’autre si l’on se sépare en douceur. L’état de mariage n’est pas une obligation à vie. La liberté de rompre son contrat fait parti des droits de l’homme et le couple n’a pas vocation d’éternité, « dixit la Bible » !

 L’Homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme. Auquel il faut aussi ajouter, pour que l’homme puisse être heureux : ....puis l’homme, un jour quittera sa femme pour cause de lassitude et d’ennui auprès d’elle, après que leurs enfants les auront eux-mêmes quittés, et il retrouvera enfin la liberté et l’enthousiasme de sa jeunesse ou de celle d’autres femmes.

L’homme est un tout, une unité (non pas une moitié par son mariage), et le contrat de mariage n’a pas pour pouvoir non plus de le transformer en une moitié d’autrui. C’est ma croyance libérale.

Quand on dit « oui » à l’autre, l’intention est : pour la vie peut-être et non pour la vie, obligatoirement ! Avec le temps, tout un chacun change. La personne qui se marie ou la personne épousée ne restent pas figées dans leur "moi" de départ. Dès lors, les mariés de 35 ans plus tard ne sont plus ceux du jour de leurs noces !  

L’homme né de ses parents, évolue dans une famille, grandit et mûrit, se révèle aux autres. Puis il tombe amoureux et se marie. Il fonde alors une famille distincte et s’en occupe. Mais vient le jour, quand tout cela a été réalisé, où son désir de retour à un état antérieur est le plus fort ; un désir d’indépendance rejaillit en lui  et l’esprit de libération des chaînes de l’union se fait plus envahissant, voire l’absorbe tout entier. C'est le temps du désamour qui s’installe à moins que ce ne soit plutôt celui d’un plus grand amour encore : l’amour de la Liberté.

L’homme se dit, se sent, se veut être un homme libre et souhaite que sa femme puisse aussi redevenir une femme libre, comme lui. La scission est inévitable.

C’est le moment opportun d’échanger en douceur entre eux et de planifier le divorce en toute équité, de manière pacifique et sereine. Un seul objectif commun doit être gardé à vue : leur nouveau bonheur individuel.

 

DEMOCRATE

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 15:36

 

Afin d’accompagner notre dernière fille jusqu’à son diplôme universitaire et  son premier emploi, et pour des raisons financières et pratiques  nous nous sommes mis d’accord, mon épouse et moi, pour reporter de 3 ans toute solution de  divorce. En agissant ainsi, nous nous comportons en parents responsables vis-à-vis de leurs enfants, faisant passer au second plan nos intérêts et différents personnels.

Au terme de cet objectif, nous pourrons considérer sereinement d’engager une procédure de divorce par consentement mutuel, de ce fait longuement réfléchie, mûrie et préparée avec le plus grand soin, pour qu’aucun des deux n’en soit lésé.

Libérés de toutes dettes, propriétaires en indivis de notre pavillon, nous pourrons dès lors nous répartir équitablement tous nos biens communs acquis pendant le temps du mariage qui aura alors atteint presque les 40 ans !

Pourquoi se séparer après tant de temps de cohabitation et de vie commune, lorsque le plus long du chemin de la vie à deux semble avoir été accompli ? Tout simplement, parce-que ce sera enfin pour chacun des époux la chance de pouvoir redécouvrir la vie en solo et surtout d’éviter cet inévitable face à face de « vieux » lorsqu’on ne se retrouve plus que deux au foyer, après une aussi longue période de vie familiale.

Ne plus avoir à partager quoi que ce soit ; vivre selon son humeur du moment, prendre des décisions qui n’engagent que soi. Partir, revenir, quand bon nous semble…..et ne pas se priver de fréquenter d’autres personnes du sexe opposé ! La loi de l’exclusivité est ce qu’il il ya de plus contraignant dans le contrat de mariage. Cela aura trop duré : c’est le mauvais côté du mariage. Enfin libérés de toutes règles de vie conjugale, la vie ne devrait être que moins dérangeante, moins stressante et plus paisible et se changera en une nouvelle aventure ! Rien à voir avec la routine ennuyeuse du couple.

C’est la retraite qui nous en donne l’opportunité : la fin des contraintes familiales, parentales, matrimoniales et autres.

Vive la vie donc !

DEMOCRATE

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 16:06

J’ai retrouvé un travail mais cela n’empêchera pas le divorce. Car, ce n’est pas pour mésentente conjugale, mais par principe que je souhaite rompre l’alliance.

En ce qui me concerne, le mariage est un simple contrat et non pas une alliance ; ce principe là  est inscrit au fond de ma pensée. Si l’on part avec, comme principe de base, que le mariage n’est pas éternel, il n’est non plus pas fait pour durer toute la vie. Dans ce type de raisonnement, alors le divorce ne constitue plus un échec, s’il advient après plus de 35 ans de vie conjugale (mon cas), mais plutôt un  aboutissement et se doit d’être perçu, au contraire, comme une grande réussite, ne nécessitant pas forcément la continuité de l’expérience. En effet, combien de couples durent aussi longtemps ?

Cette expérience aura été vécue  pleinement, l’union s’est réalisée, les fruits auront eu le temps de mûrir et vont à leur tour donner les leurs. La mission divine aura été accomplie avec cœur et le contrat respecté le temps qu’il se devait.

Le couple se retrouvant seul, dans un contexte devenu trop égalitaire, il n’y a plus aucune justification à faire perdurer ce contrat, cet état civil, au-delà maintenant : dans quel but ? Je n’en vois pas le sens.

Continuer à vivre dans cette civilité ne peut qu’être obstructif pour exprimer pleinement sa liberté, état de liberté qui est également le principe majeur à défendre. Or, le statut matrimonial vous en empêche.

Liberté de faire ce qu’il me plaît au moment où j’en ai l’envie ; liberté à ne plus avoir de comptes à rendre à l’autre sur mes allées–venues ; liberté de croire enfin en la pleine force virile de l’homme non assujetti à la femme, enfin redevenu indépendant d’Elle.  

Le rôle d’époux me déplaît beaucoup car il oblige ! Le rôle d’époux nuit gravement à la santé mentale car il est aliénant. Dans ce rôle on est en partie responsable de l’autre ou pour l’autre. S’en libérer, c’est  aussi se libérer de cette responsabilité, ne plus ressentir de présence avec soi en permanence. Briser cette chaîne équivaut à rejoindre l’air libre, à refaire surface dans la vie,  tout comme un prisonnier recouvrant sa liberté. Refaire ces premiers pas d’homme libre est toujours un temps de fragilité cependant. Mais, franchi le cap des premiers instants nouveaux,  de cette indépendance reconquise, le corps affranchi de cette chaîne psychologique oppressante, le mot « marié » n’a alors plus de sens pour vous et peut être enfin rayé des registres communaux ; l’on peut enfin respirer et revivre ! Fini la névrose du mariage. Le mariage n’est pas fait pour l’homme et l’homme libre ne peut plus s’accommoder du mariage, n’en déplaise à toutes les églises.

Pourquoi tant vouloir s’enchaîner à quelqu’un d’autre, surtout quand on est jeune : pour le regretter plus tard ? « That is the Question with no Answer » !

 

On peut aimer dans la vie, aimer beaucoup, sans jamais se marier tout comme l’on peut se marier sans aimer et cela toute la vie durant. Jamais le mariage ne devrait faire l’objet d’un contrat à vie, mais plutôt être un contrat renouvelable (donc avec des portes de sortie intermédiaires, ce qui simplifierait les problèmes de bien des couples).

Aujourd’hui  je perçois dans cette institution du mariage, la maturité de l’âge aidant, comme un cercle d’enfermement  qui vous tombe dessus jeune, comme une action suicidaire de la personnalité qui se développe vers l’état d’âge mûr : bref, la voie tracée d’une avenue conduisant à l’insatisfaction et à la perte de son autonomie, parfois même hélas pouvant aller jusqu’à la névrose conjugale.

DEMOCRATE

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 00:25

Heureusement que dans notre société occidentale le divorce est un droit, un acquis social. Que de couples seraient malheureux ou croupiraient encore dans l’ennui sans cette échappatoire au mariage.

Certes le mariage continue d’être présenté comme un contrat à vie au moment de sa signature d’engagement, mais chacun est soulagé de pouvoir penser au fond de lui que si, par malheur, çà ne devait pas marcher, au moins il pourra en sortir, divorcer.

Mon seul regret est qu’il faille encore de nos jours en passer par un tribunal, être jugé par un juge, pour se défaire de ce type de contrat, ce qui  apparente la rupture à une sorte de délit alors que les protagonistes ne font rien de criminel en divorçant.

Le divorce devrait être libre et gratuit pour tous les citoyens, du moins ne pas coûter plus cher que le plus économique des mariages.

Deux personnes qui scellent une alliance peuvent très bien la vivre mal ensemble au bout d’un temps donné et se montrer désireuses de l’annuler ensuite, d’un commun accord : où est le mal ? Chacun est libre de se marier ; chacun doit pouvoir aussi être libre de se séparer. Je m’appuie, pour défendre ce concept, sur ce grand et vertueux principe de démocratie qui fonde et anime nos nations d’occident, pour lequel on s’est tant battu, et qui doit également s’appliquer à l’union de deux individus, mâle et femelle. Reconnaître ce principe et le respecter est primordial et juste. Permettre à ceux qui ne s’aiment plus de se quitter en toute sérénité au nom du droit au bonheur est essentiel et doit être défendu par toute la société.

Deux corps qui s’unissent ne forment jamais complètement une seule chair (c’est une métaphore de l’esprit !) puisque dans cette paire d’humains, chacun conserve toute son identité ! Pourquoi vouloir trouver l’unité dans la paire au point de la confondre en une seule entité : le couple ?

Le couple fait recette, le couple est magie un temps, mais le couple est formé de deux….. Or « deux », çà n’a jamais pu égaler « un », mathématiquement parlant ! Ce « deux » peut être symboliquement représenté en « un », mais cela reste toujours l’addition de deux unités, et, comme pour deux atomes distincts, il peut y avoir tantôt fusion, tantôt fission.

On idéalise trop la notion de couple, tant de nos jours les individus ont appris à penser par eux-mêmes et pour eux-mêmes. L’équilibre d’attache du couple est si fragile de nos jours ; ne tient plus qu’à un fil : le fil de la vie !

Comment alors tenir accroché à un fil toute une vie quand sa longévité ne cesse d’augmenter ? Si vous détenez la réponse, vous solutionnerez la crise actuelle de la conjugalité, mais pour l’instant, seul le divorce résout la question et apporte le salut.

Le divorce est donc un bienfait utile à notre civilisation occidentale.

DEMOCRATE

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 23:43

NON   AU  CONSENTEMENT  DE  L’HOMME !

J’en ai assez des pressions qu’exercent les femmes au sein de leur foyer domestique, poussées en ce sens par la société, par les nouvelles lois sur la parité et l’égalité dans le ménage inscrites dans le code civil, véritable diktat  proclamé et introduit à l’insu du rôle masculin et à son détriment, comme pour l’affaiblir de facto, voire même ne plus le reconnaître du tout. Rien d’étonnant à ce que les conflits se multiplient et que les divorces progressent dans notre société occidentale. Il est temps que les « vrais hommes » réagissent en nombre. Que les pères de famille silencieux qui se sentent lésés ou démunis me soutiennent et insistent haut et fort sur le maintien de leurs acquis et droits d’origine divine.

Après 35 ans de mariage, ma femme ne veut plus se reconnaître soumise à son époux aujourd’hui, en vertu  du principe égalitaire (mais depuis quand égalité signifie abolition d’un certain ordre hiérarchique sans lequel aucune autorité, aucune structure, y compris familiale, ne peut fonctionner correctement) ? Bref : un comble ou le monde à l’envers ! C’est pourquoi j’en ai assez de cette situation, assez du mariage et de la vie conjugale.

Plus aucun respect pour les textes bibliques qui tous promulguent les grands principes de l’autorité de l’homme sur sa femme, disant ainsi : l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, lui ordonnant même : « Femme, sois soumise à ton mari ».

Si l’on ne peut contourner les lois actuelles de notre société postmoderne, alors moi je suis prêt à  répudier ma femme en prenant le risque de toutes les conséquences d’un tel acte, en demandant le divorce pour simple motif d’insoumission. Comme un tel motif ne pourra être reconnu par le tribunal, cela se changera donc en mésentente conjugale. Mais sur la cause et le fond, ce sera bien la raison de l’insoumission qui aura provoqué la rupture, de mon côté.

A quoi cela me sert-il de continuer à  vivre dans une famille dans laquelle l’épouse n’obéit plus  à son mari ? Désolé, mais je ne suis pas du genre à être un homme « assujetti pour moitié » à quiconque, un homme diminué dans son « chez Moi » ! Le « chez Nous »  devient dès lors impossible à assumer, à perpétuer. La loi d’origine est bafouée. L’Adam a changé d’Eve en ce siècle, objecterez-vous sans-doute. Cependant, en Adam du 21ème siècle, je préfère qu’il n’y ait plus d’Eve pour moi, plus de compagne pour ma vie.   Je ne m’en porterai que mieux, intellectuellement…..car mon esprit ne peut comprendre, ne peut accepter un tel abaissement, un tel concept dans ce cours de l’évolution des relations conjugales.

Certes, je reconnais ce droit d’égalité dû aux femmes concernant le genre humain, notamment pour le travail et dans la société civile. Mais puisqu’elles ont fait ce choix d’être aussi libres et insoumises à leurs hommes à la maison, libre à elles d’adhérer à cette évolution et de se positionner selon dans leur vie et leur couple, mais libre à moi pareillement de casser notre couple pour cette même raison, si je ne peux adhérer. C’est un raisonnement d’ordre philosophique, quasiment  idéologique. Je ne veux plus jamais vivre avec une femme qui ferait obstacle à ma vie d’homme libre, né pour apprécier ma liberté et notamment la liberté qui, une fois quitté père et mère justement, justifie d’une parfaite maîtrise de mon foyer, sans ingérence interne quant à son fonctionnement.

Le ménage doit continuer d’être dirigé par l’homme, au 21ème siècle. C’est le droit que celui-ci revendique à son tour, contraint de le faire par suite d’un renversement du cours des choses au profit de la femme.  Si la femme n’y adhère point, alors, je le dis haut et fort, plus de raison pour conserver le ménage en son nouvel état. Ce changement de statut dans l’état civil, de célibataire vers marié, perd tout son sens d’origine, pour l’homme,  car il va affaiblir sa position sociale au fil du temps. Donc, plus de ménage dans ce cas : chacun pour soi et chacun de son côté : il en sera mieux ainsi pour les deux.

Plus de soutien désormais, plus de pension de réversion non plus pour les retraités, plus de conflit d’intérêts dans la gestion des biens (chacun son appart ou sa maison). Eventuellement, un partage équitable de l’autorité parentale, mais  chacun, depuis sa résidence, contrôle à son tour les enfants et exerce librement son devoir d’éducation et de transmission des valeurs, dans un esprit de bonne entente, d’entente fraternelle.

A chacun dès lors d’assumer seul sa protection sociale, sa sécurité personnelle, ses libres choix  d’agir selon son libre arbitre ou ses croyances personnelles, sa carrière, son évolution au sein de la société (plus de confrontation des idées comme obstacle, dans le contexte du couple) ! Les routes des hommes et des femmes se séparent et deviennent ainsi des routes parallèles. Ces routes se jaugent, se confrontent à distance et essayent de coexister pacifiquement, chacune défendant les intérêts de sa nature, de son genre. Tel est l’avenir, telle est la voie qui lentement se dessine et s’impose dans notre monde consumériste à vision égalitaire. Vision égalitaire fondée sur le principe de justice et de reconnaissance des droits, mais vision utopiste quant à son application et qui, par ricochet, va servir la multiplication des achoppements d’ordre conflictuels forts, opposer les forces en présence maintenant « dites égales », et détruira la famille en tant qu’entité viable dans un avenir pas si lointain.

DEMOCRATE

 

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 13:49

Mon avis  sur l’un des textes officiels prononcés lors de la conférence mondiale des familles tenue à Mexico en 2009 et ce pourquoi je n'aime plus le mariage.

Marié à l'église depuis 35 ans et père de 4 enfants, je ne partage plus l’idée que le mariage est un bienfait et contribue au bonheur de l’être humain. Pour moi, je pense que c’est plutôt le contraire : le mariage fixe un cadre de vie et vous entraîne vers une foultitude de contraintes, toutes plus ou moins très frustrantes ou brisantes pour la liberté.  Aujourd’hui, fort heureusement, mes filles ont pris leur indépendance vis-à-vis de la vie familiale et vivent : soit en mère célibataire soit en union de fait.

Personnellement je ne reconnais plus le mariage depuis deux ans maintenant et regrette même le mien car c'est un grave obstacle à la liberté de l'homme (aux droits de l'homme même). J’ai même décidé de le renier, de ne pas le reconnaître ou de l’ignorer tout simplement. Le mariage, artifice des humains,  n'apporte pas le bonheur -comme on voudrait le leur faire croire - mais ne fait qu'assujettir les hommes aux femmes, surtout depuis qu'on a mis l’accent sur l'égalité et la parité dans le couple et la famille, de par les nouvelles lois, et affaibli de facto le rôle du chef (le père). Je ne saurais conseiller à personne du sexe masculin de se marier, de s'aliéner à une femme !

Comment Dieu qui a crée l'homme (d'après la bible, à son image) a-t'il pu l'abaisser au rang des animaux pour se reproduire ? Que je sache, l'homme, de par son esprit, se situe à un niveau supérieur aux animaux ou aux plantes, alors pourquoi lui avoir assigné un mode semblable de reproduction, aussi indécent et bestial ? Devoir pénétrer le corps de l'autre! Désolé, bien que croyant, je n'aime pas le concept. Je le trouve indigne de la place de l'homme et en décalage par rapport à sa mission terrestre. Je trouve que c'est un raté de la création, sur ce plan.

Si l’homme et la femme n’étaient tous deux poussés par leur instinct ou par ce désir de plaisir mutuel, jamais ils ne s’adonneraient à un tel acte sexuel qui les conduit, pour s'accoupler et procréer à devoir utiliser leurs organes naturels de déjection (ou orifices) de ce produit de leur corps qui est leur urine ! Non, cela les dégoûterait beaucoup. Sans que le créateur nous eût mis cet « incentive » qui s’appelle le plaisir pour se résoudre à la pénétration "dite d’amour" par l’endroit même qui permet des rejets non dignes, vraiment il faut que l’attrait du plaisir et l’envie de donner la vie soit plus fort que le dégoût normal ou l’image indigne que cela peut susciter en nous si l’on se met vraiment à y réfléchir un peu plus sérieusement.

D’ailleurs, si l'on examine attentivement cet acte sexuel reproducteur et charnel, quelle différence entre celui accompli par deux acteurs d'un film quel qu'il soit, y compris pornographique (comme vu  au cinéma ou sur internet de nos jours), et celui "dit plus noble" et accompli des milliers de fois dans sa vie par un couple légalement marié ? Légitime ou illégitime, l'acte qui fonde le mariage est physiquement identique.

Voilà pourquoi, pour moi, en mon fort intérieur, il ne saurait constituer un sacrement. Je n'en reconnais que 6 dans l'église : les 6 autres (le mariage ne peut en être un car il a été ajouté au dogme - depuis le concile de Latran - pour essayer de règlementer la vie des couples et des familles. Dieu n'exige des hommes que l'amour  - et non le mariage (produit des hommes). D'ailleurs la vérité est dans la bible : aux cieux, il n'y aura plus ni maris ni femmes alors pourquoi y accorder tant d'importance sur la terre (le mariage est périssable et ne peut être transcendé dans l'éternité, et l'église le sait). Avec bientôt 3 divorces pour 4 mariages, dans nos pays d'occident, il n'y aura plus beaucoup de couples modèles dans l'avenir - de ceux qui durent pour la vie : vœu pieu ou simple utopie, si bien que l'indissolubilité ne veut plus rien dire du tout puisque ce sont les hommes qui ont crée le mariage et donc qui peuvent le dissoudre aujourd'hui. Cela appartient à leur liberté (ne jamais oublier que Dieu a souhaité que les hommes soient libres).

Ce n'est pas à l'église ni à l'état de décider de comment deux personnes veulent vivre et s'unir ; c'est une affaire strictement personnelle.

Pour cette raison (reconquérir ma liberté) je souhaite aujourd'hui quitter mon épouse pour ne plus vivre avec une femme (plus de femme dans ma vie, c'est simple!), car vivre avec une femme est trop usant et lassant avec le temps. La guerre des sexes est toujours bien présente, plus que jamais dans notre nouveau siècle.

 

Je ne compte d'ailleurs plus jamais participer à un mariage de ma vie, pas même assister à celui de mes filles au cas où elles décideraient, sur le tard, de se résoudre au mariage. Je ne veux plus désormais jamais entendre parler de mariage de ma vie.

DEMOCRATE

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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 21:30

J’ai constaté que souvent, lorsque je me trouvais dans un lieu de convivialité et que j’avais l’occasion soit d’engager la conversation, soit d’aborder ou même de draguer une femme qui m’attirait, la question qui revenait presque toujours dans les premières minutes de notre dialogue était : « êtes-vous/es-tu marié ? »

 

Cet état vous colle à la peau et, si vous répondez franchement par l’affirmative, a l’effet regrettable d’éloigner instinctivement de vous la personne du sexe opposé qui prend alors ses distances, change parfois la tonalité de sa voix ou même carrément de sujet de conversation. Dans le meilleur des cas, si elle aussi est vraiment attirée par vous (ou vos beaux yeux !) elle feindra d’ignorer cet obstacle révélé. Oui, le mariage (ou ce statut d’homme marié) est encore un obstacle très gênant, qu’on le veuille ou non, dans notre société du 21ème siècle et cela

malgré l’évolution et la libération des mœurs.  Cela ne devrait pourtant plus avoir de raison d’être car la notion d’adultère appartient aux siècles passés  (et dépassés) et celle de l’exclusivité dans le couple est également une notion trop égoïste et limitée. Tout le monde sait combien la jalousie est une faute et un horrible défaut rendant les êtres parfois insociables.

Vivre sa vie dans la liberté, c’est pouvoir se comporter comme on le désire dans une situation donnée et de pouvoir aller plus loin, d’explorer les possibles, d’innover dans ses relations, d’ouvrir des portes en direction d’autres personnes, y compris jusque dans l’intimité, si le désir et  le consentement de l’autre nous y conduisent.

Le mariage est un acte qui est sensé vous contraindre pour la vie (du moins dans l’esprit) et vous engage « soi-disant » à devoir respecter un contrat par nature impossible à tenir. Donc, le mariage n’existe que pour vous torturer l’âme et vous causer des ennuis tôt ou tard.

Oubliez-donc le mariage ; oubliez ce contrat qui nuit à votre intégralité et libérez-vous – lâchez prise – comme l'on dit, avec des idées reçues du passé et des traditions ou religions qui ne font pas place aux aspirations humaines profondes correspondant à la réalité de notre temps.

Que le mariage soit l’aboutissement d’une romance, le fruit d’un amour sincère, un effort louable de respect des traditions et des lois de son pays ou de ses croyances religieuses personnelles, tôt ou tard, ce statut va peser sur vos épaules et vous empêchera de vivre heureux. Le mariage commence en général dans l’allégresse et se termine dans la douleur : c’est le contraire du bonheur durable !

Mais attention, je ne veux pas donner à croire que la libération des mœurs ou même l’adultère soient la réponse, l’antithèse, les portes de la joie. Non aucunement ; rien de tout çà !

Être libre et rester soi-même c’est faire des choix qui ne soient ni ceux de la licence, ni ceux  de l’union ou du mariage, mais celui de la liberté, et je conclurais en vous livrant ma formule :

Mariez-vous, unissez-vous,  mais avec vous-même uniquement. C’est la seule voie dans laquelle vous ne serez pas déçu ! Découvrez-vous vous-même, et quel étonnement ce sera alors pour vous !

 

DEMOCRATE

 

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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 20:26

Ou les vertus du Féminin et celles du Masculin réunies  en soi-même, mais alors à quoi peut bien être utile le Concept de couple ?

Aujourd’hui, nombreux sont les psychologues, sexologues et autres auteurs d’ouvrages en sciences sociales  qui prétendent que tout être humain contiendrait  en lui une part de l’essence du sexe opposé, indépendamment de son genre.

Si cela peut être ressenti comme tel par certains, çà n’est pas applicable à tous les humains et ne saurait non plus être généralisé.

Si c’était vraiment le cas, alors à quoi bon vouloir se marier, partir à la recherche d’une complémentarité chez l’autre que l’on posséderait déjà chez soi ?  Oui, dans ce cas, que peut bien signifier la quête de l’altérité ?

Si l’on est soi-même cet être complet, composé à la fois de son élément masculin et de son élément féminin, à quoi bon aller chercher cela ailleurs, dans un être physiquement différent (hormis cette seule différence physique), juste pour une question de sexe, pour combler ce manque que le désir ne saurait manquer de rappeler à notre corps et à notre coeur.

Pourquoi vouloir s’attacher un conjoint à tout prix, dans et pour la vie, ou encore aliéner son existence paisible d’adulte à une soi-disant moitié qui ne tardera pas à devenir source de problèmes un jour ..alors que l'essence de cette moitié existerait déjà en soi, de toute façon? Les raisons de conflit en son moi intérieur sont déjà suffisamment  nombreuses qu’y rajouter ceux du couple ne peut que décupler ces conflits, à mon sens.

Cela se traduit aujourd’hui, depuis que les hommes veulent développer la face cachée de leur propre altérité et affirmer tout aussi fort leurs « pôles » masculin et féminin, par des ruptures, des divorces et des drames à la chaîne.

Vivre à deux peut parfois être source d’épanouissement personnel mais hélas, plus fréquemment qu’on ne le pense, cela est devenu une lutte permanente pour conserver son équilibre vital et de l'abnégation même pour sauver cette union fragile et instable et ne pas nuire à sa sérénité temporelle. Vivre à deux ne cesse de désillusionner les personnes sur l’idée qu’elles se font du bonheur  conjugal tandis que leur quête du moi profond priorisé ne pourrait que servir à enrichir leur personnalité et leur créativité.

A la fois masculin et féminin, l’Homme ou la Femme ont la capacité d’atteindre leur unité et le summum de l’harmonie en n’allant puiser rien qu’au fond d’eux-mêmes les énergies qui les transcendent.


Ne plus se marier serait alors devenu l'équivalent de "s'épouser soi-même".

DEMOCRATE

 

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 23:46

 

Ou comment sortir du mariage sans douleur ni deuil : un pacte étant alors  conclu.

Après bien des interrogations, des tergiversations, des échanges verbaux violents, ma femme et moi sommes enfin parvenus à trouver un terrain d’entente, un compromis satisfaisant pour la famille et nous-mêmes. Nous avons pu définir ensemble un projet d’avenir pour une retraite paisible et méritée par chacun.

Pour ne pas s’engager brutalement dans une procédure de divorce traumatisante et coûteuse, éviter tout litige causé par une absence de réflexion et d’analyse approfondie de la situation, nous nous sommes mis d’accord pour une transition en deux temps :

La première étape consiste à changer d’abord de statut matrimonial en passant du régime de la communauté à celui de la séparation des biens (la maison appartenant aux deux mais en indivision). Cela peut se faire avec notre notaire uniquement, tous nos enfants étant majeurs. En parallèle et physiquement, chaque conjoint aura désormais sa propre chambre vu que cela nous est maintenant rendu possible avec le départ de nos enfants.

Ce mode de vie durera 3 ans encore, jusqu’à ce que le foyer ait acquitté toutes ses dettes et ait achevé de payer la maison. Un an avant cette échéance, nous engagerons la procédure de divorce par consentement mutuel auprès de notre avocat de manière à ce que le prononcé de celui-ci  coïncide avec la fin de tous nos engagements et que nous ayons pu vendre notre pavillon. Chacun sera alors libre de s’orienter vers la ville et la résidence de son choix. Voilà une démarche qui pourra se faire sans heurt et en souplesse.

Voilà donc comment il est possible de désamorcer une crise de couple et comment un divorce peut aussi faire l’objet d’un projet constructif d’avenir. Nous sommes dans le siècle de la communication positive et de l’égalité homme-femme et non plus dans celui des épreuves de force imposées par l’un des conjoints. En ce sens, c’est un progrès sociétal dont les couples en crise devraient pouvoir s’inspirer.

J’envisage, pour ma part, trois lieux de résidence pour lesquels j’ai commencé à prospecter pour mon avenir : un village du Var, la Sardaigne ou encore l’une des Îles Anglo-Normandes. Mon épouse, quant à Elle, devenue mon Ex, songe plutôt à rester près des enfants et petits-enfants, en Région Parisienne, à moins qu’Elle ne reparte vivre dans son pays d’origine : l’Angleterre.

DEMOCRATE

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 23:32

Lettre à un diocèse de France

Au temps de Pâques, de la résurrection, de l’espérance, le bonheur devrait être au rendez-vous, mais si les interrogations d’ordre existentiel persistent et si la peur de se voir vieillir en couple apparaît alors que les enfants nous ont quitté, la vie à 2 n’est plus du tout semblable à celle du début où la famille était : attente, espoir, création et avenir, pour la voir grandir. Aujourd’hui, ce qui nous attend est le vieillissement, la vie des instants pénibles, le fardeau du grand âge et le chemin vers la mort. Comment, dans ce cas, pouvoir vivre en toute sérénité ?

 

N’est-il pas préférable de se séparer et de faire un deuil anticipé de sa relation de couple afin de n’être pas pris par surprise par le décès de l’un ou de l’autre, le moment venu, et d’éviter ainsi une souffrance bien plus  grande de ce manque ensuite ? Qui se prépare au pire (encore à venir) ne  vivra pas le choc brutal lorsque justement ce pire  adviendra. Et puis, le faire sur terre sans attendre la mort : quelle importance, au fond, puisque Dieu nous a dit  qu’aux cieux, il n’y aurait plus ni maris, ni femmes ?

 

C’est en ce sens que je développe une méditation sous forme de conseil ; savoir faire le deuil de son conjoint du vivant de sa relation de couple, par anticipation.

La vie en couple ne se justifiant que dans le cadre d’une famille à élever (les corps s’unissent dans la joie pour fonder une famille), mais lorsqu’advient la vieillesse, cette même vie en couple n’a plus le même sens, et n’est plus qu’un miroir réfléchissant opérant entre époux tendant à augmenter leur souffrance intérieure, tandis que la dissolution du couple devrait redonner à chacun une dynamique et un élan nouveaux (c’est du moins ce que je pense).

 

Malgré cette pensée qu’il me faudrait dissoudre notre union aujourd’hui pour être plus heureux, l’œuvre familiale achevée et réussie selon le plan de Dieu, que le  temps de retrait du couple est venu pour le bien être personnel, je trouve cependant qu’il est très difficile de passer à l’acte, tant l’on s’est installé dans le confort des  habitudes  et tant un lien de 36 ans (plus long que le temps de sa vie d’enfant et de jeune célibataire !) est difficile à dissoudre.

 

Cette méditation personnelle fait que je ne cesse de m’interroger à plus de 60 ans sur les bienfaits du couple et sur sa nécessité au temps moderne. J’ai le sentiment profond en moi que, à cause de ce choix de vie un jour, je suis passé à côté d’autres  réalisations car la famille mobilise beaucoup d’énergies et de temps et que le temps, lui, est unique et passe bien trop vite. Peut-on, a-t’on le droit de regretter d’avoir fondé une famille (au lieu de s’être consacré à autre chose de plus gratifiant – avoir été au service des autres et de la communauté par exemple?). Les familles ne manquent pas à travers le monde ; faire des enfants est ce qu’il y  a de plus facile quelque soit son niveau intellectuel ;  peut-être sommes-nous aussi devenus trop nombreux sur terre et j’ai contribué à cela avec 4 enfants nés de notre union. Et si Dieu nous a dit : « croissez et multipliez-vous ! » ( la Genèse) , il ne nous a pas dit jusqu’à quand exactement ni quel était pour Lui le nombre idéal d’humains ! (cette référence me manque ; l’homme n’aurait-il pas eu le droit de savoir le plan de Dieu à ce sujet et pourquoi donc son créateur a t’-il voulu le lui cacher quand il lui demande d’être vrai et transparent envers son prochain ? mystère profond qui me trouble . Le comprendre, le savoir est justement ce qui est capital et même lorsqu’on a la foi, l’on ne comprend pas le but du nombre. C’est ce à quoi aucune religion ne peut donner de réponse satisfaisante, pour l’esprit. Est-ce que les générations s’arrêteront un jour ? Mais, dans ce cas, les derniers seront alors privés d’enfants, de descendance ! Pour ne pas leur retirer ce droit et bonheur, çà ne peut donc prendre fin : c’est le cercle vicieux ou l’insoluble question sur la vie et son mode de reproduction. Les théologiens ont-ils réfléchi à ce problème et comment le trouvent-ils bien fondé ?

 

Vous voyez à quel point ce devoir pour des parents d’avoir des enfants me perturbe (sur la question des limites de l’humanité entière), car les miens auront aussi leurs enfants qui auront les leurs, lesquels auront les leurs....mais jusqu’où cette production d’humains doit-elle aller ? Qu’est ce que veut Dieu exactement ? Il ne nous le dit pas ! Même si l’on est prêt à le suivre dans son objectif du bien et du bonheur pour tous.

Alors, dans tout cela, par rapport à cette immense question sans réponse, que pèse le deuil anticipé d’une relation de couple ?

 BIEN PEU !

DEMOCRATE

 

 

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