de bien s’y préparer et de bien le préparer également avec son épouse.
Tout d’abord, il faut ensemble s’entendre sur le principe du consentement mutuel. Ensuite, il faut décider également ensemble de l’échéance idéale (par exemple : plus de dettes domestiques communes, la maison étant intégralement payée et les enfants tous partis du foyer).
Le sujet suivant à aborder encore une fois ensemble et sereinement est celui du partage des biens avec l’assurance qu’aucun des deux partenaires ne sera lésé dans cette transaction. Cela va jusqu’aux souvenirs personnels et album-photos de famille.
Si, après avoir vécu dans le passé une belle rencontre et prolongé un certain temps une belle histoire d’amour, partagé des joies familiales nombreuses, vécu des séjours de vacances emplis de bons souvenirs, l’on doit ne se retrouver plus qu’à deux, les feux de la passion et de l’amour éteints, alors vaut mieux vraiment se quitter et tout défaire…Pourquoi prolonger son couple plus longtemps dans un binôme malsain, et dans quel objectif ?
Une nouvelle existence paisible et sereine pour chacun est possible sans l’autre si l’on se sépare en douceur. L’état de mariage n’est pas une obligation à vie. La liberté de rompre son contrat fait parti des droits de l’homme et le couple n’a pas vocation d’éternité, « dixit la Bible » !
L’Homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme. Auquel il faut aussi ajouter, pour que l’homme puisse être heureux : ....puis l’homme, un jour quittera sa femme pour cause de lassitude et d’ennui auprès d’elle, après que leurs enfants les auront eux-mêmes quittés, et il retrouvera enfin la liberté et l’enthousiasme de sa jeunesse ou de celle d’autres femmes.
L’homme est un tout, une unité (non pas une moitié par son mariage), et le contrat de mariage n’a pas pour pouvoir non plus de le transformer en une moitié d’autrui. C’est ma croyance libérale.
Quand on dit « oui » à l’autre, l’intention est : pour la vie peut-être et non pour la vie, obligatoirement ! Avec le temps, tout un chacun change. La personne qui se marie ou la personne épousée ne restent pas figées dans leur "moi" de départ. Dès lors, les mariés de 35 ans plus tard ne sont plus ceux du jour de leurs noces !
L’homme né de ses parents, évolue dans une famille, grandit et mûrit, se révèle aux autres. Puis il tombe amoureux et se marie. Il fonde alors une famille distincte et s’en occupe. Mais vient le jour, quand tout cela a été réalisé, où son désir de retour à un état antérieur est le plus fort ; un désir d’indépendance rejaillit en lui et l’esprit de libération des chaînes de l’union se fait plus envahissant, voire l’absorbe tout entier. C'est le temps du désamour qui s’installe à moins que ce ne soit plutôt celui d’un plus grand amour encore : l’amour de la Liberté.
L’homme se dit, se sent, se veut être un homme libre et souhaite que sa femme puisse aussi redevenir une femme libre, comme lui. La scission est inévitable.
C’est le moment opportun d’échanger en douceur entre eux et de planifier le divorce en toute équité, de manière pacifique et sereine. Un seul objectif commun doit être gardé à vue : leur nouveau bonheur individuel.
DEMOCRATE